D’après Le Conte du genévrier des frères Grimm.
À la fin du Moyen-Âge, la jeune Margit et sa soeur aînée Katla fuient dans les montagnes après que leur mère a été brûlée pour sorcellerie. Elles trouvent refuge chez Jóhann, un paysan veuf qui élève son petit garçon Jónas. Tandis que Margit et Jónas se lient d’amitié, Katla entreprend de séduire Jóhann. Persuadé qu’elle a ensorcelé son père, Jónas nourrit une haine profonde envers Katla. Pendant ce temps, Margit a des visions de sa mère défunte et se réfugie peu à peu dans un monde imaginaire…
Ce conte cruel et poétique semble lui aussi sorti de la terre islandaise et nous arrive encore tout plein du mystère des confins. Cahiers du Cinéma
Tourné en noir et blanc dans des paysages insulaires austères et sublimes, la cinéaste déplace le conte à la fin du Moyen-Âge. Cela lui donne une aura mythologique et mystique, renforcée par l’incursion du fantastique. Les Inrockuptibles
Le noir et blanc magnifiquement restauré renforce l’intemporalité du film, comme les formules magiques en forme de litanies psalmodiées par les deux sorcières — dont Björk dans son premier rôle qui, avec son visage d’elfe, emporte le film vers le fantastique. Télérama
Quand nous étions sorcières évoque par son imagerie les grands films scandinaves qui portent en eux les survivances païennes. Mais la tendance à l’abstraction de la cinéaste et la présence de Bjork donnent au film une indéniable et séduisante nouveauté. Le Monde
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